dimanche 5 octobre 2014

Dieu forgeron

Ce matin, je me disais que je ne supporte pas l"image d'un Dieu qui veut détruire sa créature que ce soit par la mort physique ou par une autre mort (celle la bien plus terrible finalement).

Je me disais aussi que Jésus sur la croix a donné sa vie que son corps est mort, mais que personne n'a pu détruire le reste de ce qu'Il était et que jusqu'au bout, il a été en lien avec le Père. Je ne sais pas si sa mort en tant que telle a obligé le Père a changer sa manière de fonctionner avec l'humain, mais que cette mort nous a donné l'Esprit Saint qui permet de nous ouvrir à l'amour (c'est rapide, de dire cela, je le sais), et de nous transformer.

Je me disais aussi que dire: prenez et buvez ceci est mon sang, c'est faire de nous des Dieux, puisque seul Dieu a le droit de recevoir le sang de la victime.

Je me disais aussi que Jésus qui donne sa vie en rançon, pour apaiser le courroux, pour faire de humains ses frères et non pas des "choses" oui peut être mais je n'y me retrouve pas.

Tout cela sera à développer.

Et puis ma jambe me faisait mal.

Alors j'ai eu comme l'image d'une caverne avec du feu, une caverne embrasée, et je me suis dit que Dieu le Père, celui au quel j'arrive à nouveau à parler, était comme un forgeron qui travaille le métal que je suis (avec cette douleur qui n'est pas que physique) pour l'épurer, pour en faire une lame (une épée) pour pouvoir se servir de ce que je suis.

Comme je sais que de mon côté, les efforts je ne sais pas bien faire à cause de côté volontaire, je me dis que oui c'est à lui de faire le boulot, mais il y a la durée et cela apprend surement bien des choses.

J'aime nommer Jésus la source et le sourcier, ou l'appeleur. Aujourd'hui, j'ai un dieu forgeron et pour le moment cela me plait bien bien: être un métal sept fois épuré dit le psaume...